Parler Fyros
Préambule
Le fyros est une langue de mesure et de réserve.Elle transcrit le mode de
vie du peuple du Désert habitué à survivre dans un environnement rude et
inhospitalier.
Le parler fyros retranscrit ci-après était couramment parlé dans les
ruelles, les académies et les palais de la flamboyante capitale des
Anciennes Terres : Fyre.
Généralités
Les marques de pluriel, de genre, ou de déférence sont absentes.Les fyros
ne s embarrassent pas de ce genre de subtilités.Le contexte suffit ’
généralement à définir le nombre, le rang ainsi que le sexe des êtres et des
choses.
Le verbe
Le verbe est le principal vecteur du contexte.C est lui qui transcrit ’
l action.Il est toujours situé à la fin d une phrase.(sauf dans les textes ’ ’
officiels et discours sentencieux où il suit immédiatement le sujet)
Le verbe est conjugué.Il existe 4 cas : Présent, passé, futur, impératif.
Les déclinaisons des verbes être et avoir servent à décliner tous les
autres verbes.
Ainsi pour conjuguer un verbe il suffit d' ajouter les cas d être ou d avoir à ’ ’ ’
la suite de sa racine.
Exemple : je bois -> Pyruch (pyraeùch, cf. annexe pour les lois de
prévalence phonétiques)
Le choix du cas d être ou d avoir dépend du type de l action décrite.On parle ’ ’ ’
de forme passive ou active.
Un verbe est dit actif quand son sujet fait l action.Les cas du verbe avoir ’
sont alors utilisés. cf. l exemple ci-dessus. ’
Un verbe est dit passif quand son sujet subit l action sans avoir de pouvoir ’
sur celle-ci.Les cas du verbe être sont alors utilisés.
Exemple : je vis -> Pyrèch je reçois -> Lekèch
Les pronoms
Le fyros permet l emploi de pronoms personnels ’ :
Cependant ces pronoms sont presque toujours éludés.Ils sont usités pour
mettre l accent sur le sujet.( Moi, je suis ..) et conjointement ’ ……………
avec l article « ’ ûr »(cf. le possessif).Les textes officiels, les discours
sentencieux utilisent aussi les pronoms personnels.
Exemple : Je suis -> Sel èch qui se présente souvent comme èch.
Le nom commun
Tout comme le verbe, le nom se décline.Beaucoup de noms communs fyros
ont une origine identique : la racine.La déclinaison de cette racine va donner
un nouveau mot avec un nouveau sens issue d un socle idéologique unique.On ’
parle de nom-fils(ou nom filleul).
Exemple : le mot « Or » (lumière) est une racine.Une fois décliné il donne
naissance à des mots filleuls.Ainsi « Or » + -en donne « Oren » qui signifie
le jour. « Or » + -um donne « Orum » qui signifie le Désert.
La règle est toujours la même.La racine étant toujours le plus petit
dénominateur commun au niveau sens comme au niveau grammatical, on
obtient un effet de monté en puissance pour chaque particule :
Dans notre exemple, le feu est la manifestation d une des qualités de la ’
racine, le brasier une accumulation de feu, le Dragon maîtrise(ou est la
source) du feu, la destinée est une notion idéale qui découle de tous les cas
précédents.
Les adjectifs
Il n'y a pas comme en français d adjectifs à proprement parler.Le même ’
principe que pour les noms est appliqué.
Les démonstratifs
-ci (proche)-> ha
-là (éloigné)-> ka
ha fyren -> ce feu-ci, ce feu.
Le possessif,le comparatif
L article « ’ ûr » sert à marquer la possession.Il est souvent éludé.Quand il
est présent, la structure est la suivante :
Fyren ûr fyr -> la chaleur du feu
Sel ûr fyren -> mon feu
«ûr » sert aussi dans les comparaisons :
ha fyren ûr fyr -> la chaleur appartient à ce feu-ci, autrement dit ce feu est
le plus chaud.L autre élément comparé dépend du ’
contexte.
Les chiffres
Les noms propres
Tous les noms propres fyros sont issus de racines communes qui sont en
réalité les noms des premiers fyros.Les variantes sont dues aux
particules ajoutées qui correspondent aux chiffres représentant la
position du fyros dans la lignée, la famille, la tribu, ou encore l armée. ’
Ainsi Boello Mekops est le deuxième Boel de la 5ème lignée de Mek.
Skarn Abygrian V.1.1